Je
n’ai pas Fini D’ouvrir Des
brèches
De
jeter Mes
filets
De
tourner Le
couteau Dans
la plaie
Pas
fini De
percer Des
barrages
De
remplir Des
sacs De
sables
De
compter Chaque
grain
Pas
fini D’extraire Les
éclats De
verre Qui
reposent Dans
mes yeux
Pas
fini De
suivre Des
routes Qui
bordent Des
falaises
Pas
fini De
tirer Des
enclumes
Pas
fini D’entendre Le
chuchotement Des
causes Perdues
Le
temps N’a
que Peu D’importance Pour
celui Qui
comme moi
Ne
le maîtrise Pas Sans
importance
Tout
ceci N’a
pas D’importance
A
l’échelle D’une
vie Qu’en
restera-t-il
Sommes-nous Prêts A
affronter Le
vide
Les
quelques Photos Entasser Qui
borneront Notre
existence
J’ai
souvenir De
moments Magiques
De
promenade Au
bord D’une
rivière
Sous
un soleil De
plomb
Poema ANTONIO RODRÍGUEZ YUSTE
foto EZEQUIEL MONTERROSO MONTERROSO
¡Feliz año! Bonne année!
ResponderEliminarPOINTS D'INTERROGATIONS
Les arbres
Des points d'interrogations
Une forêt d'allusions
Qui nous poussent
A répondre
Aux questions
De la vie
Les arbres
Des champs de miroir
Des lumières éblouissantes
Des clous dans le ciel
Les arbres
Des grappes de nœuds
Des tiroirs d'échardes
Des bobines de fibres
Des mots
Des mots suspendus
Des mots qui attendent
Une main pour les récolter
Les arbres
Des points d'interrogations
Des fourches qui égrènent
Le vent
Des buveurs de soleil
Des perchoirs à rêves
Des épées
Qui défient les orages
Des mâts
Des proues
Des flêches
Des amarres
Qui nous retiennent
Des amarres
Que l'on arrachent
Des radeaux
Des hommes
Dans le ciel
Les arbres
Des bannières
Des cris
Des drapeaux
Des marqueurs
Du temps
Des métronomes
Les arbres
Des archets
Des violons
Des chants
Des odes
Des requiem
Les arbres
Des voix
Qui comptent
Les années
Sans jamais
Se demander
Et demain
Et demain
Les arbres
Des phrases verticales
Des portées
Pour de nouvelles
Mélopées
J'écris
J'écris
Dans les cimes
Je bois
Dans la paume
Des feuilles
Je suis
Leurs nervures
Du bout du doigt
Je fais feu
De tous bois
Les arbres
Je les saigne
Pour récolter
Leurs larmes
Ce sang si précieux
Qui enferme le soleil
Ámbar
Ámbar
Les arbres
J'ai la tête qui tourne
Je suis allongé
Sur un lit de feuilles
Et je regarde défiler
Les nuages à travers
Les branches
Les arbres
Des points d'interrogations
Antonio RODRIGUEZ YUSTE
Le vieux chatain de ton paysage. Bonne année, Antonio. Nostalgia de encuentros.
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